Par Votre carrière et les techniques de négociation – par NégoAndCo | Publié le 02/02/2021 à 15:10 | Mis à jour le 02/02/2021 à 15:31
Après plusieurs années passées dans la même entreprise, parfois au même poste, une certaine saturation — de la fonction, de l’entreprise, de l’équipe, de l’industrie… — peut gagner le salarié. Parfois, c’est une simple envie d’autre chose, portée par un projet professionnel, entrepreneurial. Ou vouloir tout simplement prendre le temps de souffler, de se projeter. Aux États-Unis, les salariés pensent souvent, à tort, que l’on doit tout simplement démissionner et partir sans aucune indemnité, après des années de bons et loyaux services. « Faux ! » répond Stéphane Duchanaud. Au pays de l’oncle Sam et de « l’employment at will », il est possible de négocier son départ. Mais pour cela, il est nécessaire de se faire accompagner par un professionnel. Un expert de la négociation.
Se faire accompagner pour son auto-licenciement
« Chaque cas est particulier et tout est possible » martèle Stéphane Duchanaud, à la tête de NegoAndCo USA, une société de conseil qui accompagne les cadres supérieurs et dirigeants dans des périodes de questionnement personnel, de départ volontaire ou imposé, ou de changement d’orientation. Selon lui, et fort de l’expertise de NegoAndCo, il faut appréhender cette particularité de façon positive. Partir, c’est négocier et pour cela, s’entourer d’un professionnel est primordial. « Il y a une idée reçue aux États-Unis qui consiste à dire que partir d’une entreprise, c’est partir sans rien, sans package ». Et c’est bien cette idée reçue que Stéphane Duchanaud combat en accompagnant cadres supérieurs et dirigeants, en poste depuis plusieurs années dans la même entreprise à « s’auto-licencier » et à partir en bons termes, au bon moment et avec des conditions financières optimales. Pour cela, il faut amener l’entreprise à la conclusion, via une stratégie adaptée à chaque cas, à chaque salarié, que le départ du cadre en question est ce qu’il y a de mieux tant pour l’entreprise que pour le salarié. « Faire comprendre que c’est la meilleure option » est l’un des talents de NegoAndCo. « C’est un jeu d’influence en fonction des spécificités de la personne et de l’entreprise. C’est un processus dans la durée » précise Stéphane Duchanaud.
L’idée n’est pas de prendre l’entreprise à contre-pied, ni de partir dans un processus juridique néfaste pour les deux parties, mais d’entrer dans une négociation. « Ce n’est pas obtenir ce que l’on veut, mais obtenir le maximum de ce que l’entreprise est prête à donner au salarié » explique Stéphane Duchanaud.
Se faire accompagner par un expert permet aussi de mettre le côté émotionnel et la pression psychologique au placard, lesquels sont potentiellement très forts. « Le cadre ou le dirigeant peut être un excellent négociateur et cela peut même être l’une de ses forces professionnelles, mais négocier pour soit est compliqué puisque l’aspect émotionnel vient prendre le dessus ». Rater sa négociation est néfaste pour l’image professionnelle de celui qui désire partir et qui, à court terme, peut se trouver affaibli par cette image écornée. « Il peut perdre en sérénité psychologique et manquer son rebond professionnel » rajoute Stéphane Duchanaud.
Un autre atout de NegoAndCo, comprendre le processus de décision dans l’entreprise, ce qu’une approche via le prisme juridique ne sera pas forcément à même de faire. « Le métier de NegoAndCo est d’influencer les décisions. Beaucoup de cadres ont compris les limites d’une approche seulement juridique » renchérit Stéphane Duchanaud.
Un auto-licenciement réussi
Concrètement, le processus « d’auto-licenciement » se fait en trois étapes : le jeu d’influence, la négociation financière à proprement parlé, et enfin, le verrouillage juridique. Le jeu d’influence est la partie la plus longue, et la plus importante. « Lors de cette étape, nous optimisons tous les leviers d’influence disponibles afin d’amener l’entreprise à la table de la négociation » explique Stéphane Duchanaud. La négociation financière est la véritable négociation où les termes financiers sont discutés et établis. Enfin, le verrouillage juridique, l’étape finale « où nous nous assurons que le contrat écrit correspond bien à l’accord verbal auquel l’employé et l’entreprise sont arrivés ».
Enfin, pour réussir son auto-licenciement, tordre le coup aux idées reçues est absolument nécessaire. » Ma situation est spéciale. Personne ne peut rien faire pour moi « . Faux ! Chaque situation est unique, certes, mais quasiment toutes, si gérées au bon moment, et correctement, offrent la possibilité d’une négociation avec succès. « Je ferais mieux d’aller au procès « . Faux ! La négociation en direct est également à considérer. Il s’agit bien souvent d’une meilleure solution qui évite au demeurant une bataille juridique qui peut s’avérer néfaste dans une carrière américaine. » Mon contrat est sous la forme ’employment at will’ et je désire partir. Je n’ai donc aucun levier de négociation « . Faux ! Si vous êtes dans votre entreprise depuis longtemps, et toujours en poste, mais que vous vous sentez maltraités ou autre, cela veut dire que vous avez forcement de bonnes raisons, et donc des leviers d’influence, à actionner, dont vous ne soupçonnez même pas l’existence pour la plupart. » Je suis un expert négociateur dans mon travail, je peux gérer tout seul « . Faux ! À nouveau, négocier sa situation personnelle est une toute autre affaire, et se faire accompagner, afin d’être le plus efficace et serein psychologiquement, est indispensable. » Je travaille aux États-Unis, un cabinet de conseil français ne sera pas apte à m’aider efficacement « . Faux ! Premièrement, parce que NegoAndCo a une expérience internationale, dans presque tous les pays, où le marché du travail, et la loi du travail, varient énormément. Mais surtout parce que la négociation d’entreprise est un langage universel. » Je désire un compromis qui soit un win/win pour moi-même et mon employeur ». Faux ! Le win/win n’existe pas ! C’est une excuse de perdant. Une négociation réussie, c’est amener l’autre partie à la conclusion que c’était dans son intérêt de vous donner ce que vous vouliez. Et ainsi, d’ obtenir le maximum de ce qu’il était prêt à vous donner. Enfin, le timing est fondamental. Il est indispensable de s’y prendre en amont autant que possible. Et « timing » ne veut pas uniquement dire « en avance ». Un événement spécifique — la nomination d’un nouveau N+1, par exemple — peut générer une situation propice pour rentrer en négociation pendant un laps de temps précis, et pendant lequel il est idéal d’agir rapidement.
D’où l’importance de consulter NegoAndCo pour un « auto-licenciement » réussi et une poursuite de carrière sereine.
Article par Rachel Brunet, rédactrice en chef de lepetitjournal.com New York
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