En retour d’expatriation, les promesses de poste ne se matérialisent pas. L’entreprise suggère de chercher à l’externe : il faut construire une négociation de départ protectrice.

• Profil : 48 ans ; 23 ans d’ancienneté dans la Banque A ; formation ingénieur.
• Expatriation : DG en Ville B (Pays C) couvrant les pays C et D ; résultats excellents et reconnus ; relation forte avec clients et autorités.
• Organisation : peu d’appuis au high-management ; fonction supprimée en septembre 2012 ; cercles d’influence du Siège B défavorables.
• Timing : fin de contrat d’expatriation en août ; successeur désigné sans connaissance du dossier ; aucun poste ouvert correspondant en France.
• Objectif : négocier un départ au mieux de ses intérêts à l’issue de la mission.

Concevoir la stratégie de négociation pour obtenir une rupture amiable — souvent appelée démission conventionnelle —, alors que la demande de séparation émane du salarié.

• Financier : indemnité de 310 000 €.
• Accompagnement : outplacement de 18 mois valorisé 35 000 € pour reconstituer le réseau.
• Psychologique : fin de négociation en bonne santé.
• Image : réputation préservée pour le marché français.

Un retour d’expatriation est une fenêtre de négociation : la négociation sans conflit sécurise le financier, l’outplacement, la santé psychologique et la réputation — souvent avec un meilleur rapport bénéfice/risque qu’un contentieux.