L'entreprise exerce une pression malsaine pour pousser la salariée à la démission pendant une réorganisation, via mise à l'écart, interférences du N+1 (Manager B) et décrédibilisation auprès des équipes.

• Profil : 40 ans ; Directrice Opérations Marchés & Notation au sein du Groupe A.
• Ancienneté : entrée le 1^er janvier 2008 ; 12 ans et 11 mois d'ancienneté ; temps partiel 80 %.
• Parcours : carrière interne reconnue ; réputation excellente ; management satisfait.
• Changement managérial : en 2019, nomination d'un nouveau N+1 (Manager B) ; candidature à sa succession refusée par la CFO C.
• Escalade : après la crise sanitaire, tensions accrues ; retrait de dossiers clés ; travail direct du N+1 avec l'équipe les mercredis ; suppression d’actions de performance.
• Options évoquées : mobilité interne accélérée ou rupture conventionnelle ; bilan de compétences proposé.
• Situation personnelle : arrêt maladie ; volonté de quitter la société au mieux de ses intérêts.

Écarter la voie contentieuse prud’homale et amener l’entreprise au dialogue pour obtenir une rupture amiable (souvent appelée démission conventionnelle), malgré l’initiative venant de la salariée.

• Financier : indemnité de 270 000 € et conservation d’un retention plan proche de 300 000 €.
• Psychologique : fin de négociation en pleine forme.
• Image : réputation protégée pour la suite de carrière.

Une négociation sans conflit permet de transformer une pression malsaine en sortie sécurisée et avantageuse, avec un coût/risque moindre qu’un contentieux prud’homal.