Un rappel sur les différents types de licenciement :
Le processus de licenciement comporte plusieurs étapes, qui peuvent varier selon les lois du travail et les politiques spécifiques de l’entreprise. Avant de prendre toute décision, l’employeur doit avoir un motif légitime de licenciement, tel qu’une faute grave, des difficultés économiques, ou d’autres motifs prévus par la loi ou la convention collective. Il existe deux grandes catégories de licenciements : les licenciements pour motif personnel et les licenciements pour motif économique.
Licenciements pour motif personnel
Licenciements disciplinaires :
- Faute simple (ou sérieuse) : Une faute qui n’est pas assez grave pour être qualifiée de faute grave ou lourde. La procédure débute dans les 2 mois à compter de la connaissance des faits fautifs. L’employeur peut appliquer une mise à pied conservatoire et doit verser une indemnité de licenciement.
- Faute grave : Une faute d’une particulière gravité empêchant le maintien du salarié dans l’entreprise (par exemple, vol, consommation d’alcool au travail). La procédure est similaire à celle de la faute simple, mais le salarié est licencié sans préavis.
- Faute lourde : Une faute d’une particulière gravité avec intention de nuire à l’employeur. La procédure est similaire à celle de la faute grave, mais le salarié est également licencié sans préavis.
Licenciements pour motif non disciplinaire :
- Insuffisance professionnelle : Lorsque le salarié ne satisfait pas aux exigences de son poste.
- Inaptitude : Lorsque le salarié est inapte à exercer son emploi pour des raisons de santé.
- Refus d’une modification du contrat de travail : Si le salarié refuse une modification substantielle de son contrat.
Licenciements pour motif économique
- Difficultés économiques : Lorsque l’entreprise connaît des difficultés financières.
- Restructuration : En cas de réorganisation de l’entreprise.
- Suppression de poste : Lorsqu’un poste devient inutile ou superflu.
En fonction de la situation, l’employeur doit respecter des procédures spécifiques et justifier la cause réelle et sérieuse du licenciement.
Que faire si vous êtes mis sur le fait accompli et que vous ne savez pas négocier ?
Voici quelques étapes et conseils à suivre qui peuvent vous aider.
Comprendre la situation : Avant de commencer la négociation, assurez-vous de bien comprendre la situation ainsi que les raisons et les circonstances du licenciement.
Rétablir une relation de confiance : Lors des premières interactions avec l’entreprise, concentrez-vous sur la relation de confiance. Montrez-vous empathique et ouvert à la discussion pour faciliter un dialogue constructif.
Identifier les intérêts : Cherchez à identifier les intérêts de toutes les parties impliquées : l’entreprise, les votres. Cela vous aidera à trouver des solutions qui répondent aux besoins de chacun.
Préparer une stratégie : Développez une stratégie de négociation claire en tenant compte de vos objectifs, des paramètres de la situation et des objectifs de l’entreprise. Identifiez vos leviers. Anticiper des alternatives et des solutions de rechange au cas où un accord ne pourrait être trouvé.
Écouter activement : Durant la négociation, écoutez attentivement les arguments de l’entreprise. Posez des questions pour clarifier les points de divergence.
Proposer des solutions créatives : Soyez créatif dans la recherche de solutions qui pourraient satisfaire toutes les parties. Cela peut inclure des options telles que des indemnités de départ, des formations de reconversion, ou d’autres mesures d’accompagnement.
Maintenir le professionnalisme : Tout au long du processus de négociation, maintenez un comportement professionnel et respectueux envers toutes les parties impliquées. Évitez les confrontations personnelles et restez concentré sur la recherche de solutions mutuellement bénéfiques.
Documenter l’accord : Une fois un accord trouvé, assurez-vous de documenter tous les termes de manière claire et précise. Cela permettra d’éviter les malentendus futurs et de garantir que les engagements soient tenus.
En suivant ces conseils, vous pouvez obtenir un résultat favorable en préservant les relations professionnelles et en minimisant les conflits.
Pendant ou après la négociation ?
Voici généralement ce à quoi vous pouvez vous attendre :
Notification de l’employé : L’employeur notifie à l’employé son intention de le licencier. Cela peut se faire lors d’une réunion en personne ou par écrit, en fonction des pratiques de l’entreprise et des lois locales.
Entretien préalable : Dans de nombreux pays, l’employé a le droit à un entretien préalable au licenciement. Cela donne à l’employé l’opportunité de répondre aux allégations et de présenter sa version des faits.
Décision de licenciement : Après avoir pris en compte toutes les informations disponibles, l’employeur prend la décision de licencier ou non l’employé.
Notification formelle de licenciement : Si la décision est de licencier, l’employeur en informe l’employé par écrit, en précisant les raisons du licenciement et la date à laquelle il prend effet.
Indemnités de licenciement : Selon les lois du travail et les politiques de l’entreprise, l’employé peut avoir droit à des indemnités de licenciement, qui peuvent inclure des sommes d’argent, des avantages sociaux ou d’autres compensations.
Clôture des formalités administratives : L’employeur doit s’assurer de clôturer toutes les formalités administratives liées au départ de l’employé, telles que la remise de documents, la récupération des biens de l’entreprise, etc.
Il est important de noter que les étapes exactes peuvent varier selon les circonstances spécifiques du licenciement et les réglementations locales.
Si vous ne vous sentez pas à la hauteur de mettre en place des conseils ?
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Ecoutez ici Laura Michl qui fait partie de l’équipe NegoAndCo